Impact sur l’eau
Qui creuse le sol et la roche est susceptible de modifier le système hydrique du territoire. C’est pourquoi les études réalisées par un cabinet indépendant visent à évaluer l’impact du projet sur l’eau pendant ses phases d’exploitation, mais aussi après celles-ci.
Impact sur les nappes phréatiques
Le site se trouve sur l’aquifère des Calcaires du Dogger des côtes de Moselle, une nappe libre et karstique, donc vulnérable aux infiltrations. La zone est en dehors de tout périmètre de captage des eaux.
L’état quantitatif de la nappe est bon. L’état qualitatif nécessite d’être très vigilant avec une sensibilité moyenne aux pollutions. Dans une carrière de granulats, le risque est essentiellement une pollution aux hydrocarbures provenant d’un engin de chantier. Elle serait forcément très localisée et les techniques de dépollution aujourd’hui très efficaces seraient immédiatement mises en œuvre en cas d'accident. Le cas échéant, il est donc évident que nous assumerons nos responsabilités pour parer à toute pollution.
L’exploitation de la carrière augmentera la perméabilité du sol en mettant à nu les formations calcaires. Cela facilitera l’infiltration des eaux de pluie. La mise en place d’un réseau de piézomètres permettra de suivre l’évolution de la qualité des eaux.
Une fois l’exploitation terminée, l’impact sur la qualité des nappes sera très réduit.

Impact sur les eaux superficielles
Le creusement de la carrière et le déboisement pourraient légèrement altérer les écoulements d’eau en fond de vallée. Cependant, les études concluent à un impact négligeable sur le réseau hydrographique. Un affluent du ruisseau de l’Esch se trouve à 200 m au sud du site. Il ne devient permanent qu’à environ 3 km en aval du site. Aucune interaction directe avec un cours d’eau n’est donc possible. Le projet n’est pas en zone inondable et ne devrait pas générer de rejets directs dans un cours d’eau.
En cours d’exploitation, les eaux de pluie s’infiltreront directement dans les sols, et des bassins de rétention seront installés pour éviter les accumulations et collecter les eaux de ruissellement.
Après réaménagement, l’impact du site sur les eaux superficielles est négligeable. Les eaux continueront à s’infiltrer naturellement, avec un retour progressif à une situation hydrogéologique stable.
