Impact sur la flore
La création de la carrière va remanier la végétation sur site avec des effets globalement positifs. Les études réalisées par un cabinet indépendant visent à évaluer l’impact du projet pendant et après l’exploitation et à définir les mesures compensatoires à mettre en place pour le limiter au maximum, en particulier pour les espèces protégées.
Impact sur les espèces végétales
Aucune espèce végétale patrimoniale n’a été recensée sur la zone du projet. Il n’a été identifié aucune espèce végétale à enjeu de conservation. Par conséquent, l’impact direct du projet sur des espèces végétales rares ou protégées est nul.
Le défrichement de la zone concernera environ 55 hectares de milieux naturels, dont 51 hectares seront défrichés. Cela inclut :
- 25,84 ha de hêtraie neutrophile (47,28 % de la surface impactée) ;
- 15,90 ha de forêts de ravins à Frêne et Sycomore (29,09 %) ;
- 8,50 ha de chênaie-charmaie (15,39 %) ;
- 2,80 ha de forêt mixte (5,13 %) ;
- 1,45 ha de friches vivaces mésoxérophiles (2,66 %) ;
- 0,16 ha de pré-bois caducifoliés (0,29 %).
Risque d’invasion par des espèces végétales exotiques
Le défrichement et le décapage des sols favoriseront l’apparition d’espèces envahissantes comme la Vergerette annuelle déjà présente sur le site.
Par conséquent, une surveillance et un plan de gestion des espèces invasives seront mis en place avec des actions comme l’arrachage manuel ou l’utilisation de substrats stables pour limiter leur expansion. Une veille sera assurée par un écologue au moins tous les trois ans.
Mesures de compensation prévues
Pour compenser la destruction des habitats forestiers, 37,7 hectares seront reboisés progressivement à mesure de l’exploitation. Certaines zones en fond de vallée seront conservées et entretenues pour préserver des habitats spécifiques.
En compensation du défrichement de 50,5 ha, 49,5 ha de boisements compensatoires seront réalisés sur des parcelles sinistrées. Des espèces adaptées au climat local seront privilégiées pour assurer la pérennité des nouveaux boisements.
Par ailleurs, il y sera pratiqué une sylviculture raisonnée avec maintien de corridors boisés pour préserver la continuité écologique. Des plans de lutte contre les incendies et un suivi écologique seront régulièrement réalisés.
