
UNE CARRIÈRE NOUVELLE SUR LE TERRITOIRE
Ce site web s’adresse d’abord aux personnes des environs de Thiaucourt. Le but est de clarifier pourquoi ce projet, pourquoi ici, par qui et comment. Que chacun se fasse son opinion sur le projet, sur ce qu’il a de positif ou de contraignant.
UNE CARRIÈRE DE GRANULATS, C’EST QUOI ?
Une carrière de granulats est un endroit où l’on extrait de la roche que l’on concasse pour obtenir différentes tailles de grains à l’échelle du caillou, du gravier et du sable. C’est un produit naturel puisqu’aucun traitement chimique ou apport extérieur n'est nécessaire dans le processus. Une carrière a juste besoin de concasseurs, de tractopelles et d’un peu d’eau pour rincer le matériau.
Celui-ci est ensuite chargé sur camions afin d’être livré dans un rayon maximal de 30 à 40 km autour de la carrière. En effet, c'est un produit consommé très localement, car le coût de transport compense vite le faible prix du matériau. En somme, plus il vient de loin, plus il est cher. C’est donc un produit de circuit court que notre territoire recherche pour couvrir ses besoins publics et privés.

RÉPONDRE AUX BESOINS DE NOTRE RÉGION
Depuis l'Antiquité, la pierre serait la deuxième ressource indispensable à l’activité humaine après l’eau*. Aujourd’hui, on estime que le besoin en granulats par an et par habitant est d’environ 5,5 tonnes. Ces granulats sont nécessaires à l’aménagement du territoire pour certains types de remblais (routes, terrassements, digues…), et surtout pour la fabrication du béton (ponts, bâtiments publics, logement collectif ou individuel…).
Or, le Schéma Régional des Carrières (piloté par la Région) est clair : la ressource en sable et graviers alluvionnaires de la vallée de la Moselle entre Metz et Nancy est pratiquement épuisée et la possibilité de nouveaux sites d’extraction en fond de vallée aussi.
La quantité de granulats issus des filières de recyclage ne couvre, quant à elle, que 10 % des besoins.
Dans quelques années à peine, pour couvrir les besoins du bassin de vie entre ces deux métropoles, l’extraction en roche massive ne fera aucun doute, d’autant plus que les besoins pour l’aménagement prochain de l’autoroute A31 qui va passer en 2x3 voies entre Nancy et Metz seront conséquents. Disposer d’une carrière à proximité directe du chantier et à équidistance de ses extrémités est donc un atout majeur pour ce projet d’envergure régionale.
*Tome 2 du Schéma Régional des Carrières, 27 nov. 2024.
POURQUOI ICI, À JOLIVAL
Le site de Jolival présente trois atouts majeurs pour devenir cette source de granulats essentielle au territoire :
C’est l’un des rares endroits du département où affleure, sur la portion comprise entre Metz et Nancy, une couche de calcaire à polypiers de qualité suffisante pour les besoins et les normes de la construction. Dans ce petit repli du bois ce Jolival, non seulement la roche affleure, mais la présence, ici, d’une faille géologique, fait que son épaisseur atteint près de 30 mètres lorsqu’elle ne dépasse pas les 10 à 15 mètres généralement ailleurs en Lorraine. Les conditions d’exploitation sont donc idéales.
Cette petite portion de terrain où affleure la roche respecte les principes de préservation des terres agricoles (c’est un bois privé), de préservation d’espèces rares (voir « impact sur la faune » et « la flore »), de préservation des paysages (le site est invisible de toute habitation et elle est hors zones Natura 2000), de préservation de l’eau (elle est hors zones de captage), de nuisances sonores (une digue boisée et un tertre sont prévus à cet effet).
L’unique point de vigilance est que le site se trouve sur l’ancien front de la Grande Guerre. Des fouilles archéologiques d’ampleur par les services de l’INRAP seront donc financées par Thiaucourt Matériaux afin de ne rien perdre de ce patrimoine.

Le bois de Jolival jouxte la route départementale 958 qui permet un accès direct au site sans traverser aucun village à proximité, à l’exception de Montauville. Le site est notamment à proximité directe du futur chantier d’élargissement de l’A31 et à équidistance de ses deux extrémités Nancy et Metz, ce qui limitera les coûts d’acheminement et son empreinte carbone.
L’ouverture d’une carrière : un projet toujours très réglementé
Le droit d’ouverture d’une nouvelle carrière sur le territoire dépend de la préfecture. Celle-ci se prononce après avoir consulté les administrations concernées par le projet en matière de réglementation. Développement économique, emplois, environnement, eau, paysages, habitat, infrastructures, patrimoine, etc., tous les aspects du projet sont passés au crible par les experts qui jugent la conformité du projet sur la base d’études réalisées par des cabinets spécialisés indépendants. À titre d’exemple, pour le projet de carrière du Jolival, quelque 1 600 pages de rapport ont été nécessaires pour préciser aux services de la préfecture le projet et les moyens mis en œuvre. Cette étude prend du temps. Elle est actuellement en cours par les différents services.
Pour information, nous partageons ce que ces études nous apprennent du projet :
Lorsque des réunions publiques seront organisées, nous vous en informerons ici. →

Ça change quoi demain ?
